Un contexte macro-économique très contraint

Depuis 2020, sous les effets conjugués des conséquences de la crise sanitaire, de la crise énergétique et de la raréfaction des matières premières amplifiées par la guerre en Ukraine et des tensions géopolitiques, la croissance mondiale a connu un net ralentissement. Cette situation a entrainé un retour de l’inflation, qui s’est portée en France à 5,2% en 2022 puis 4,9% en 2023, et qui a fortement impacté les marges de manœuvres budgétaires des collectivités territoriales.

Les incidences pour les finances communales sont fortes et se traduisent par une très forte augmentation du coût de l’énergie et des denrées alimentaires, mais également du coût des travaux et des charges de personnel. Les concours financiers de l’État aux collectivités locales sont également de plus en plus contraints, et ne prennent pas en compte l’inflation.

Néanmoins, cet environnement macro-économique rend très complexe le travail d’anticipation des hypothèses qui sont à prendre en compte dans la construction du budget (qui sera lui voté en conseil municipal dans quelques semaines), telles que les concours financiers des partenaires, le taux d’emprunt et la capacité de désendettement ou l’évolution des charges indexées sur l’inflation.

Le travail de préparation budgétaire et des orientations budgétaires ambitieuses
Malgré ce contexte, les dépenses d’équipement prévisionnelles devraient permettre à travers le vote du budget la concrétisation ou le lancement de nombreux projets pour 2024. Des projets qui profiteront au quotidien et la qualité de vie des Avéennes et des Avéens, ou qui seront très engageants pour l’avenir de notre territoire, parmi lesquels :

• la construction d’un nouvel équipement d’accueil périscolaire, afin d’améliorer les conditions d’accueil et de créer des surfaces supplémentaires pour 60 à 80 enfants ;
• la modernisation de l’aménagement intérieur de la médiathèque ;
• des travaux de rénovation, d’étanchéité, de performance énergétique et de mise aux normes de la maison de l’enfance, du Dôme, de l’église et de divers bâtiments communaux ;
• le renforcement de l’enveloppe dédiée aux travaux de voirie (dont la sécurisation du pont du Porlair, la rénovation des rues de l’Hôpital, de Saint-Michel et de Guyodec), auxquels se rajoutent des travaux de sécurisation, ainsi que des aménagements et des travaux d’accessibilité ;
• des travaux de valorisation des espaces verts et naturels, avec la création de chemins de randonnée (dont l’ouverture de la liaison Saint-Avé- Plescop au niveau de Kervaines) ;
• le renouvellement des équipements d’éclairage public ;
• l’aménagement des cours régulées dans les écoles et à L’albatros, avec notamment l’implantation de terrains multisports ;
• la sécurisation des réseaux informatiques.

La Ville de Saint-Avé est déterminée à remplir les engagements pris en début de mandat, qui se traduisent par un objectif triple en matière financière :

• améliorer la qualité des services publics ;
• maîtriser et rechercher constamment l’optimisation de la gestion financière, tout en limitant le recours à l’emprunt ;
• conserver la dynamique des investissements destinés aux Avéennes et aux Avéens sans augmenter le taux des impôts locaux.

Le calendrier de construction du pôle sportif réaménagé

La construction du pôle sportif de Kerozer est impactée par les contraintes financières évoquées précédemment. En effet, le coût total de sa construction a fortement augmenté, en raison de multiples facteurs exogènes impossibles à anticiper : +23% pour la phase 1 et +38% pour la phase 2 entre février 2021 et aujourd’hui.

La première phase prévoit la création de trois terrains de football (dont un synthétique et une piste d’athlétisme), ainsi que la construction de vestiaires, d’un club-house et de tribunes. Elle s’achèvera à en septembre 2024. Un délai d’une année était initialement prévu dans l’enchainement de ces deux phases, puis il avait été réduit en raison de la campagne de fouilles archéologiques.

Dans une logique de prudence et de bonne gestion, la Ville de Saint-Avé décalera d’environ un an le début des travaux de la seconde phase, qui prévoit la réalisation d’une salle multisports ainsi qu’un pôle sports de raquettes, qui débuteront mi-2025.

Les ambitions du projet demeurent intactes, à savoir l’adaptation de l’offre de services de sports et loisirs à la croissance de la population, ainsi que la mise à niveau des équipements et leur dimensionnement aux besoins actuels et futurs.

Ce nouveau calendrier impactera les sportifs à des degrés divers. Les clubs de football et d’athlétisme pourront comme convenu prendre possession de leurs nouveaux équipements à Kerozer dès la fin de l’année 2024. Quant aux pratiquants de tennis, de tennis de table, de badminton, de basket, de volley ou de handball, ils continueront à pratiquer leur discipline dans les trois salles de sport, Jo Le Drévo, Julien Jaunasse et Pierre Le Nouail, ainsi que sur les courts de tennis extérieurs. En savoir plus sur le pôle sportif